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  • 44 ans, ça me réjouit !

    44 ans, ça me réjouit !

    J’ai hésité longtemps à choisir le thème de mon anniversaire pour cet article.

    Je me disais que c’était un peu mégalo, égocentrique et que ça n’intéresserait pas grand monde. Et pourtant, j’ai choisi de le faire pour trois raisons :

    Partager ma joie

    Tout d’abord, j’ai de la joie à célébrer ma naissance. Je ne dirais pas que je suis béatement heureuse de vivre, ça me semblerait naïf. C’est plutôt que je connais le labeur des jours pour honorer la vie dont je suis un maillon et je fais ma part, avec espérance et courage. Ça me rend fière de moi. Comme un goût du travail accompli. Et ça, c’est super joyeux pour moi !
    La joie ça se partage ! (comme le dit RCF, radio la positive et inspirante).
    Alors banco, je partage ! Je vous envoie tout plein de bonnes ondes !

    44, je le sens bien !

    Je trouve que 44 c’est un beau nombre. Ça m’inspire de la stabilité, de l’assise dans mon expérience de vie. Et d’ailleurs, je ressens une certaine maturité, grâce à la quarantaine, et à tout le chemin de développement personnel, et professionnel que j’ai accompli.

    Plus je vieilli, plus j’engrange de l’expérience. Et comme j’ai appris à travailler à partir de mes expériences (relecture, discernement, communication, réconciliation, …) l’âge représente pour moi toujours plus d’apprentissage.

    Or, j’aime apprendre, découvrir, comprendre et partager.

    Alors 44, ça promet !
    Et puis 44, c’est joli. Vous ne trouvez pas ?

    Lâcher prise et offrir

    J’aurais pu choisir de rougir, de cacher ou de fuir. Mais je préfère la randonnée escarpée sur le chemin de la vie qu’est le fait d’assumer.

    J’aime à croire que chacun de mes cheveux blancs est un trophée pour un acte de sagesse vécu. Et que chacune de mes rides naissantes a été laissée par une faille que j’ai traversée.

    Ce que j’ai le plus envie d’offrir en mon anniversaire, c’est le lâcher prise de me laisser regarder telle que je suis aujourd’hui. Reconnaître, avec l’humilité du parcours inachevé, que j’ai bien avancé. Et bénir mes compagnons de route d’être à mes côtés. Les proches et les plus éloignés, comme vous peut-être qui lisez ce partage.

    Bénir, c’est dire du bien. Alors je vous dis toute la gratitude que j’ai pour vous, qui êtes en lien avec moi. Car pour célébrer, il est nécessaire de se tourner vers un autre que soi. Et je ne pourrais pas célébrer si vous n’étiez pas là.

    Merci