fbpx
  • Retour sur la conférence Alcool, santé et écologie

    Retour sur la conférence Alcool, santé et écologie

    Le mois dernier, je me suis rendue à l’Académie du climat, à Paris, afin d’assister à la conférence Alcool et Écologie, animée par Claire Le Floch et Manon Legeay.
    Avec Christophe Chiquet, Thibault Leroux et Bruno Colin, spécialistes du vin, de la santé et de l’environnement, j’ai pris de la hauteur sur ce sujet. C’était très instructif.

    Voici un compte rendu des notes que nous avons prises lors de cette conférence :

    “ En premier lieu, a été abordé le marché de l’alcool dans sa globalité ainsi que son impact environnemental. En deuxième lieu, les impacts de l’alcool sur notre santé et comment les limiter tout en gardant une convivialité dans sa vie. 

    Avec un pays comme la France, pionnier de la production de vins, et avec une consommation de 11,7 l de vin par an et par personne, il est compliqué de ne pas y faire face au quotidien. 
    Cependant, le marché du vin et de l’alcool reste un marché relativement polluant au regard aux émissions de gaz à effet de serre produits par la culture des matières premières, la production, ainsi que les importations et exportations à travers le monde. 

    Et les impacts environnementaux se faisant rapidement ressentir au sein même des vignes, une évolution de la localisation de ces dernières dans les montagnes ou au nord de notre pays est envisagée, afin de rechercher des terres plus humides et plus sableuses. 

    Il est démontré aujourd’hui que, la baisse de fertilité de nos terres a été causée, elle aussi, par l’usage excessif de pesticide afin de limiter la prolifération des mauvaises herbes, des champignons et insectes qui attaquent les vignes dès la racine. 
    De plus, pour répondre au mieux à la demande des consommateurs, s’est installé l’agriculture intensive, entraînant la disparition des haies entre les champs et donc progressivement de la biodiversité.

    Ce nouveau mode d’agriculture a causé également de nombreux impacts chez les humains. 
    En premier lieu sur les agriculteurs eux-mêmes. Une étude a démontré que dans les cantons utilisant des pesticides, une augmentation des maladies tel que Parkinson, les cancers de la prostate, de la moelle osseuse ou encore du système nerveux a été constatée. 

    Les polluants présents dans la terre, restent présents dans la matière première et donc dans nos vins, imprégnant par la suite notre organisme et déréglant notre environnement interne.

    Cette pollution de notre corps demande à notre microbiote de s’adapter et dégrade notre foie. Les mitochondries, gestionnaires de notre énergie, sont alors modifiées par les polluants, accélérant le vieillissement de notre organisme ainsi que l’arrivée de certaines maladies. 

    Cependant, rien ne sert de perdre espoir. Une nouvelle génération de vignerons et d’agriculteur se met en place avec la conscience écologique au cœur de leur métier. 
    Malgré un travail fastidieux de dépollution des terres, qui demande environ une dizaine d’années, ces derniers ne baissent pas les bras pour autant. 

    Ainsi, c’est le retour des haies et des arbres fruitiers afin de faire renaître la biodiversité. Mais également celui des méthodes d’agriculture remises au goût du jour avec les chevaux et le travail à la main.  
    Le soufre et les additifs diminuent des compositions, laissant au vin sa vraie nature. 
    À aujourd’hui, 20 à 30% des vignes sont bio en France. 

    Pour guider le choix de vos vins « écologiques et sains », voici quelques conseils sur les labels à choisir, émis par l’étude du WWF :
    Le premier, le label Demeter. C’est est le plus naturel et donc meilleur pour vos mitochondries. 
    N’hésitez pas à analyser le cahier des charges du label afin de voir la hauteur de leur engagement environnemental, humain et social. 
    Enfin, il est important de savoir que les labels IGP et AOC ne disposent d’aucun critères écologique. Ils ne sont dont pas suffisants si l’impact environnemental est important dans votre consommation. 

    Bien entendus, les vins bio sont aussi plus chers. Mais cela est dû à un besoin de main d’œuvre plus important et d’ingénierie écologique plus fin. 

    Pour récapituler, opter pour des vins bio permet : 
    – de préserver votre microbiote et organisme
    – d’améliorer la qualité d’air et de vie des riverains proches des vignobles
    – de participer à l’engagement écologique avec une diminution des pesticides « 

    Compte rendu Inès Bayer et relecture Claire Le Floch.

    Nous remercions Claire Le Floch et Manon Legeay pour leur accueil et leur bienveillance, ainsi que l’Académie du climat, sans qui échanger sur des sujets si intéressants ne serait pas possible.

    En tant qu’écothérapeute, je mets des actions en place

    En tant qu’écothérapeute, je mets des actions en place

    Série Je suis écothérapeute, épisode 3

    Dans la continuité des deux premiers articles, voici le troisième épisode d’une série de 3 post qui traitent de mon statut d’écothérapeute, et mon lien à la nature et à l’écologie dans ma pratique de soins.

    Aujourd’hui nous aborderons la dernière question de cette série : Comment je contribue au bien être de notre environnement, dans mes soins et plus largement par mon activité professionnelle ?

    Pour contribuer à la protection de notre environnement, j’agis en mettant en place plusieurs actions quotidiennes.

    Pour commencer ma Tiny House de soin est éco-conçue. C’est un habitat mobile et écologique. Les matériaux de cette dernière sont naturels, durables et ne polluent pas.

    J’ai également adopté une approche zéro déchet. J’utilise des alaises en tissus et une lessive écologique, avec un séchage au grand air à chaque fois que le temps le permet. L’huile et le talc des soins sont naturels et en flacons rechargeables. Les brumes de senteur viennent de petits producteurs en Provence. Mes produits d’entretien sont les plus écologiques existant et produits dans le Choletais. Les toilettes sont des toilettes sèches. Utilisant les sciures de la scierie de Beaucouzé, je composte les déchets.

    Quant à l’eau que j’utilise durant mes soins pour me laver les mains, elle est redistribuée aux arbres présents dans mon jardin, surtout le saule tortueux, devant la Tiny house, gourmand en eau, et fait partie des 70 arbres et arbustes que j’ai planté en 2020 dans le jardin de soin.

    En parlant de ce dernier, il se trouve être un refuge LPO. Afin de préserver la faune et la flore local, il est aménagé avec des points d’eau, des habitats pour les oiseaux, batraciens, reptiles, rongeurs, … et nous n’appliquons aucun traitement pesticide avec mes voisins, qui sont d’ailleurs agriculteurs biologiques. Les espèces de végétaux sont endémiques et nourricières (fruitiers, arbustes à baies pour les oiseaux, noisetiers… ) ou conservatoires (essences d’arbres anciennes, comme l’aubépinier, l’orme, l’aulne, le chêne, …). Un palmier était déjà présent et nous rappelle qu’avoir des convictions n’empêche pas de rester ouvert à la différence ; )

    Je contribue à cet engagement écologique aussi de manière digitale. Nous le savons nos interactions sur internet polluent énormément. C’est pourquoi lors de la refonte de mon site internet, j’ai étudié le sujet afin que ce dernier soit bas carbone. Pour cela, nous avons opté pour une mise en page minimaliste, des images au format moins lourd, et peu d’animation. Ainsi nous avons réussi à élaborer un site le moins énergivore possible.

    Pour minimiser les déplacements des personnes pour venir en soin, j’ai récemment développé des consultations épuisement, burn-out ou difficulté d’adaptation par téléphone. Et je propose les rendez-vous microbiote par téléphone, quand une présence physique (test respiratoire,…) n’est pas nécessaire, dans le respect de la préférence des personnes en soin.

    A l’issue de ces 3 articles, j’espère que vous saurez mieux comment et pourquoi je me qualifie d’écothérapeuthe. N’hésitez pas à me questionner sur les soins qui utilisent la médiation de la nature si vous voulez en savoir plus. A bientôt.

    Pourquoi suis-je écothérapeute ?

    Pourquoi suis-je écothérapeute ?

    Série Je suis écothérapeute, épisode 2

    Dans la continuité du premier article, voici le deuxième épisode d’une série de 3 post qui traitent de mon statut d’écothérapeute, et mon lien à la nature et à l’écologie dans ma pratique de soins.

    Aujourd’hui nous aborderons la question : Pourquoi est-ce nécessaire de protéger notre environnement ?

    Lors de son évolution, l’Homme a toujours vécu en étroite symbiose avec la nature qui l’entoure. Il y a puisé les ressources indispensables à sa survie. Et lui a confié le recyclage de ses déchets. Cependant la révolution industrielle a transformé cette relation de l’Homme avec son environnement naturel. L’augmentation de l’urbanisation de la population a causé une diminution drastique de la qualité des contacts de l’humain avec la nature. Ceci à engendré plusieurs conséquences néfastes sur le bien-être de la population.

    En effet il est prouvé scientifiquement que la nature à un effet relaxant sur l’homme. Elle peut diminuer son stress, ainsi que les risques de dépression et d’anxiété. Elle favorise notre bien-être physique et psychologique. C’est ce que j’encourage et réalise lors de mes soins en favorisant l’interaction avec la nature.

    Outre son important rôle dans notre santé mentale, la nature est notre plus grande alliée. Elle absorbe et capture de grandes quantités de carbone et autre gaz à effet de serre néfaste à la santé physique l’Homme. La biodiversité, essentielle aux cycles de la vie, nous permet de nous nourrir et de nous soigner, d’avoir des matériaux pour construire et nous vêtir, et de boire de l’eau potable, cette ressource vitale et moins abondante qu’on ne le pense.

    La nature nous fournit également tout l’air dont nous avons besoin pour respirer. Les changements climatiques se faisant de manière extrêmement rapide, ils bouleversent l’habitat de nombreuses espèces et ne laissent pas à ces dernières le temps de s’acclimater. De ce fait, certains animaux viennent déjà à disparaitre, or n’oublions pas qu’ils sont eux aussi essentiels, à leur place, dans notre survie sur terre.

    En tant qu’éco-thérapeute la nature est mon alliée dans les soins. Comme tout partenaire dans la vie, nous coopérons et nous aidons mutuellement. Il me paraît donc essentiel de le rendre manifeste en soin, mais aussi, depuis peu, en communiquant sur mes actions et les bonnes pratiques possibles pour d’autres professionnels comme moi.

    Découvrez justement ce que je mets en place concrètement dans le 3e article de cette série, dans le prochain article !

    Mon parcours d’écothérapeute

    Mon parcours d’écothérapeute

    Série Je suis écothérapeute, épisode 1

    Je débute une série de 3 post qui traiteront de 3 questions autour de mon statut d’écothérapeute, mon lien à la nature et à l’écologie dans ma pratique de soins.

    Commençons aujourd’hui avec la première question :

    Qu’est ce qui m’a amené à être écothérapeute ?

    J’ai grandi dans un jardin, au sein d’une famille de professionnels de santé. J’ai donc développé une passion pour la santé humaine et la nature, depuis mon plus jeune âge, me poussant à passer le bac D de l’époque : mathématique et science de la nature.

    Plus tard, j’ai embrassé une carrière dans les ONG de protection de la nature, déterminée à soutenir celle-ci. Cependant mes premières amours m’ont vite rattrapées pour revenir dans la santé quelques années plus tard. J’ai débuté ma reconversion en passant le diplôme de réflexologie plantaire, puis celui des sciences infirmières et récemment celui de thérapeute en santé intégrative. Dans mon parcours professionnel en santé, j’ai apporté mes services dans le médico-social à la suite de mon diplôme infirmière puis je me suis lancée à mon compte en tant que réflexologue et écothérapeute spécialisée dans l’accompagnement de l’épuisement et du burn-out.

    En tant qu’écothérapeute, j’ai délibérément choisi une Tiny House comme salle de soin. C’était selon moi le cadre idéal pour accueillir des personnes en besoin de ressourcement. Ainsi la nature a tranquillement pris sa part dans les soins que je proposais.

    Assise dans ma pratique de santé aujourd’hui, j’ai pris le temps de réaliser une rétrospection l’été dernier. J’ai alors pris conscience de combien ma fibre environnementale était encore active et combien je souhaitais la nourrir pour prendre soin des personnes, et des structures dans lesquelles j’interviens, avec l’aide de la nature.

    Cette dernière à une place importante dans notre santé et selon moi, l’un ne va pas sans l’autre. Étant un pilier de notre vie, notre environnement a donc besoin d’être soutenu et protégé. Chacun peut agir à sa manière et selon ses moyens disponibles. C’est pourquoi je tends à être le plus « zéro déchet » possible, moins polluer et moins consommer, que cela soit dans ma vie personnel ou professionnel.

    Découvrez pourquoi et comment dans les épisodes 2 et 3 de cette série, dans les prochains articles !