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  • En tant qu’écothérapeute, je mets des actions en place

    En tant qu’écothérapeute, je mets des actions en place

    Série Je suis écothérapeute, épisode 3

    Dans la continuité des deux premiers articles, voici le troisième épisode d’une série de 3 post qui traitent de mon statut d’écothérapeute, et mon lien à la nature et à l’écologie dans ma pratique de soins.

    Aujourd’hui nous aborderons la dernière question de cette série : Comment je contribue au bien être de notre environnement, dans mes soins et plus largement par mon activité professionnelle ?

    Pour contribuer à la protection de notre environnement, j’agis en mettant en place plusieurs actions quotidiennes.

    Pour commencer ma Tiny House de soin est éco-conçue. C’est un habitat mobile et écologique. Les matériaux de cette dernière sont naturels, durables et ne polluent pas.

    J’ai également adopté une approche zéro déchet. J’utilise des alaises en tissus et une lessive écologique, avec un séchage au grand air à chaque fois que le temps le permet. L’huile et le talc des soins sont naturels et en flacons rechargeables. Les brumes de senteur viennent de petits producteurs en Provence. Mes produits d’entretien sont les plus écologiques existant et produits dans le Choletais. Les toilettes sont des toilettes sèches. Utilisant les sciures de la scierie de Beaucouzé, je composte les déchets.

    Quant à l’eau que j’utilise durant mes soins pour me laver les mains, elle est redistribuée aux arbres présents dans mon jardin, surtout le saule tortueux, devant la Tiny house, gourmand en eau, et fait partie des 70 arbres et arbustes que j’ai planté en 2020 dans le jardin de soin.

    En parlant de ce dernier, il se trouve être un refuge LPO. Afin de préserver la faune et la flore local, il est aménagé avec des points d’eau, des habitats pour les oiseaux, batraciens, reptiles, rongeurs, … et nous n’appliquons aucun traitement pesticide avec mes voisins, qui sont d’ailleurs agriculteurs biologiques. Les espèces de végétaux sont endémiques et nourricières (fruitiers, arbustes à baies pour les oiseaux, noisetiers… ) ou conservatoires (essences d’arbres anciennes, comme l’aubépinier, l’orme, l’aulne, le chêne, …). Un palmier était déjà présent et nous rappelle qu’avoir des convictions n’empêche pas de rester ouvert à la différence ; )

    Je contribue à cet engagement écologique aussi de manière digitale. Nous le savons nos interactions sur internet polluent énormément. C’est pourquoi lors de la refonte de mon site internet, j’ai étudié le sujet afin que ce dernier soit bas carbone. Pour cela, nous avons opté pour une mise en page minimaliste, des images au format moins lourd, et peu d’animation. Ainsi nous avons réussi à élaborer un site le moins énergivore possible.

    Pour minimiser les déplacements des personnes pour venir en soin, j’ai récemment développé des consultations épuisement, burn-out ou difficulté d’adaptation par téléphone. Et je propose les rendez-vous microbiote par téléphone, quand une présence physique (test respiratoire,…) n’est pas nécessaire, dans le respect de la préférence des personnes en soin.

    A l’issue de ces 3 articles, j’espère que vous saurez mieux comment et pourquoi je me qualifie d’écothérapeuthe. N’hésitez pas à me questionner sur les soins qui utilisent la médiation de la nature si vous voulez en savoir plus. A bientôt.

    Pourquoi suis-je écothérapeute ?

    Pourquoi suis-je écothérapeute ?

    Série Je suis écothérapeute, épisode 2

    Dans la continuité du premier article, voici le deuxième épisode d’une série de 3 post qui traitent de mon statut d’écothérapeute, et mon lien à la nature et à l’écologie dans ma pratique de soins.

    Aujourd’hui nous aborderons la question : Pourquoi est-ce nécessaire de protéger notre environnement ?

    Lors de son évolution, l’Homme a toujours vécu en étroite symbiose avec la nature qui l’entoure. Il y a puisé les ressources indispensables à sa survie. Et lui a confié le recyclage de ses déchets. Cependant la révolution industrielle a transformé cette relation de l’Homme avec son environnement naturel. L’augmentation de l’urbanisation de la population a causé une diminution drastique de la qualité des contacts de l’humain avec la nature. Ceci à engendré plusieurs conséquences néfastes sur le bien-être de la population.

    En effet il est prouvé scientifiquement que la nature à un effet relaxant sur l’homme. Elle peut diminuer son stress, ainsi que les risques de dépression et d’anxiété. Elle favorise notre bien-être physique et psychologique. C’est ce que j’encourage et réalise lors de mes soins en favorisant l’interaction avec la nature.

    Outre son important rôle dans notre santé mentale, la nature est notre plus grande alliée. Elle absorbe et capture de grandes quantités de carbone et autre gaz à effet de serre néfaste à la santé physique l’Homme. La biodiversité, essentielle aux cycles de la vie, nous permet de nous nourrir et de nous soigner, d’avoir des matériaux pour construire et nous vêtir, et de boire de l’eau potable, cette ressource vitale et moins abondante qu’on ne le pense.

    La nature nous fournit également tout l’air dont nous avons besoin pour respirer. Les changements climatiques se faisant de manière extrêmement rapide, ils bouleversent l’habitat de nombreuses espèces et ne laissent pas à ces dernières le temps de s’acclimater. De ce fait, certains animaux viennent déjà à disparaitre, or n’oublions pas qu’ils sont eux aussi essentiels, à leur place, dans notre survie sur terre.

    En tant qu’éco-thérapeute la nature est mon alliée dans les soins. Comme tout partenaire dans la vie, nous coopérons et nous aidons mutuellement. Il me paraît donc essentiel de le rendre manifeste en soin, mais aussi, depuis peu, en communiquant sur mes actions et les bonnes pratiques possibles pour d’autres professionnels comme moi.

    Découvrez justement ce que je mets en place concrètement dans le 3e article de cette série, dans le prochain article !

    Mon parcours d’écothérapeute

    Mon parcours d’écothérapeute

    Série Je suis écothérapeute, épisode 1

    Je débute une série de 3 post qui traiteront de 3 questions autour de mon statut d’écothérapeute, mon lien à la nature et à l’écologie dans ma pratique de soins.

    Commençons aujourd’hui avec la première question :

    Qu’est ce qui m’a amené à être écothérapeute ?

    J’ai grandi dans un jardin, au sein d’une famille de professionnels de santé. J’ai donc développé une passion pour la santé humaine et la nature, depuis mon plus jeune âge, me poussant à passer le bac D de l’époque : mathématique et science de la nature.

    Plus tard, j’ai embrassé une carrière dans les ONG de protection de la nature, déterminée à soutenir celle-ci. Cependant mes premières amours m’ont vite rattrapées pour revenir dans la santé quelques années plus tard. J’ai débuté ma reconversion en passant le diplôme de réflexologie plantaire, puis celui des sciences infirmières et récemment celui de thérapeute en santé intégrative. Dans mon parcours professionnel en santé, j’ai apporté mes services dans le médico-social à la suite de mon diplôme infirmière puis je me suis lancée à mon compte en tant que réflexologue et écothérapeute spécialisée dans l’accompagnement de l’épuisement et du burn-out.

    En tant qu’écothérapeute, j’ai délibérément choisi une Tiny House comme salle de soin. C’était selon moi le cadre idéal pour accueillir des personnes en besoin de ressourcement. Ainsi la nature a tranquillement pris sa part dans les soins que je proposais.

    Assise dans ma pratique de santé aujourd’hui, j’ai pris le temps de réaliser une rétrospection l’été dernier. J’ai alors pris conscience de combien ma fibre environnementale était encore active et combien je souhaitais la nourrir pour prendre soin des personnes, et des structures dans lesquelles j’interviens, avec l’aide de la nature.

    Cette dernière à une place importante dans notre santé et selon moi, l’un ne va pas sans l’autre. Étant un pilier de notre vie, notre environnement a donc besoin d’être soutenu et protégé. Chacun peut agir à sa manière et selon ses moyens disponibles. C’est pourquoi je tends à être le plus « zéro déchet » possible, moins polluer et moins consommer, que cela soit dans ma vie personnel ou professionnel.

    Découvrez pourquoi et comment dans les épisodes 2 et 3 de cette série, dans les prochains articles !