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  • Podcast : Soignants en souffrance: « au final c’est aussi le patient qui est impacté ».

    Podcast : Soignants en souffrance: « au final c’est aussi le patient qui est impacté ».

    Prendre soin des soignants. Quel constat ? Quelles solutions ?

    Ce lundi 26 juin, j’ai été invitée sur RCF Anjou pour en parler avec d’autres professionnels de santé.

    Il existe de nombreuses façons de prendre soin de soi en tant que soignant, mais aussi en tant qu’enseignant, et tous les autres métiers où l’on prend soin des autres. Il faudrait plusieurs émissions pour tout dire.
    C’est pourquoi au mois d’octobre, j’aborderai ce sujet dans ma newsletter. N’hésitez pas à vous abonner en retournant sur la page d’accueil.

    Dans l’émission de RCF, j’ai eu le plaisir d’échanger avec Jean-Francois Martin, psychomotricien au parc de La Plesse, un EHPAD dans lequel j’interviens 2 fois par mois pour des soins de réflexologie auprès des résidents et de l’équipe. #qualitédevieautravail

    Si vous aussi vous souhaitez me faire intervenir dans votre établissement ou dans votre entreprise, n’hésitez pas à me contacter. Et retrouvez toutes les informations sur mes prestations de bien-être au travail et de prévention de l’épuisement et du burn-out dans ma newsletter du mois de septembre « Savez-vous que j’interviens en entreprise ? » .

    Retour sur la conférence Alcool, santé et écologie

    Retour sur la conférence Alcool, santé et écologie

    Le mois dernier, je me suis rendue à l’Académie du climat, à Paris, afin d’assister à la conférence Alcool et Écologie, animée par Claire Le Floch et Manon Legeay.
    Avec Christophe Chiquet, Thibault Leroux et Bruno Colin, spécialistes du vin, de la santé et de l’environnement, j’ai pris de la hauteur sur ce sujet. C’était très instructif.

    Voici un compte rendu des notes que nous avons prises lors de cette conférence :

    “ En premier lieu, a été abordé le marché de l’alcool dans sa globalité ainsi que son impact environnemental. En deuxième lieu, les impacts de l’alcool sur notre santé et comment les limiter tout en gardant une convivialité dans sa vie. 

    Avec un pays comme la France, pionnier de la production de vins, et avec une consommation de 11,7 l de vin par an et par personne, il est compliqué de ne pas y faire face au quotidien. 
    Cependant, le marché du vin et de l’alcool reste un marché relativement polluant au regard aux émissions de gaz à effet de serre produits par la culture des matières premières, la production, ainsi que les importations et exportations à travers le monde. 

    Et les impacts environnementaux se faisant rapidement ressentir au sein même des vignes, une évolution de la localisation de ces dernières dans les montagnes ou au nord de notre pays est envisagée, afin de rechercher des terres plus humides et plus sableuses. 

    Il est démontré aujourd’hui que, la baisse de fertilité de nos terres a été causée, elle aussi, par l’usage excessif de pesticide afin de limiter la prolifération des mauvaises herbes, des champignons et insectes qui attaquent les vignes dès la racine. 
    De plus, pour répondre au mieux à la demande des consommateurs, s’est installé l’agriculture intensive, entraînant la disparition des haies entre les champs et donc progressivement de la biodiversité.

    Ce nouveau mode d’agriculture a causé également de nombreux impacts chez les humains. 
    En premier lieu sur les agriculteurs eux-mêmes. Une étude a démontré que dans les cantons utilisant des pesticides, une augmentation des maladies tel que Parkinson, les cancers de la prostate, de la moelle osseuse ou encore du système nerveux a été constatée. 

    Les polluants présents dans la terre, restent présents dans la matière première et donc dans nos vins, imprégnant par la suite notre organisme et déréglant notre environnement interne.

    Cette pollution de notre corps demande à notre microbiote de s’adapter et dégrade notre foie. Les mitochondries, gestionnaires de notre énergie, sont alors modifiées par les polluants, accélérant le vieillissement de notre organisme ainsi que l’arrivée de certaines maladies. 

    Cependant, rien ne sert de perdre espoir. Une nouvelle génération de vignerons et d’agriculteur se met en place avec la conscience écologique au cœur de leur métier. 
    Malgré un travail fastidieux de dépollution des terres, qui demande environ une dizaine d’années, ces derniers ne baissent pas les bras pour autant. 

    Ainsi, c’est le retour des haies et des arbres fruitiers afin de faire renaître la biodiversité. Mais également celui des méthodes d’agriculture remises au goût du jour avec les chevaux et le travail à la main.  
    Le soufre et les additifs diminuent des compositions, laissant au vin sa vraie nature. 
    À aujourd’hui, 20 à 30% des vignes sont bio en France. 

    Pour guider le choix de vos vins « écologiques et sains », voici quelques conseils sur les labels à choisir, émis par l’étude du WWF :
    Le premier, le label Demeter. C’est est le plus naturel et donc meilleur pour vos mitochondries. 
    N’hésitez pas à analyser le cahier des charges du label afin de voir la hauteur de leur engagement environnemental, humain et social. 
    Enfin, il est important de savoir que les labels IGP et AOC ne disposent d’aucun critères écologique. Ils ne sont dont pas suffisants si l’impact environnemental est important dans votre consommation. 

    Bien entendus, les vins bio sont aussi plus chers. Mais cela est dû à un besoin de main d’œuvre plus important et d’ingénierie écologique plus fin. 

    Pour récapituler, opter pour des vins bio permet : 
    – de préserver votre microbiote et organisme
    – d’améliorer la qualité d’air et de vie des riverains proches des vignobles
    – de participer à l’engagement écologique avec une diminution des pesticides « 

    Compte rendu Inès Bayer et relecture Claire Le Floch.

    Nous remercions Claire Le Floch et Manon Legeay pour leur accueil et leur bienveillance, ainsi que l’Académie du climat, sans qui échanger sur des sujets si intéressants ne serait pas possible.