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  • La dopamine, récompense du confinement …Et si on se dopait au bilan positif ?

    La dopamine, récompense du confinement …Et si on se dopait au bilan positif ?

    Quelque soit la manière dont nous nous sommes adaptés à la situation sanitaire: confinement, travail avec mesures barrières, … nous avons agi pour notre santé, celle de nos proches et le bien commun.

    Au fond, c’est un acte militant d’avoir respecté les consignes de prévention santé, du mieux que nous avons pu, chacun.
    Militant pour défendre la Vie. Certains diront qu’on n’a pas eu le choix. Je préciserais qu’on a eu le choix de respecter ou de transgresser les règles. Globalement, on a choisi de respecter les règles et tant mieux !

    Il n’en est pas moins, que cela nous rassemble dans
    – un courage commun
    – un projet commun
    – une réussite commune

    Le courage de nous contraindre, jour après jour, avec autonomie et civisme, aux mesures de précaution.

    Le projet de sortir de la pandémie, ensemble, avec un minimum de dégâts.

    La réussite de voir l’épidémie reculer grâce au respect de contraintes énormes et non sans conséquences. Notre engagement permet d’éviter l’enlisement.

    Comme dans toute chose de ce genre, il y a des dégâts. Sur la vie des personnes souffrantes, physiquement ou psychiquement.
    Sur la survie aussi, la survie des petits producteurs privés de leurs ventes sur les marchés, la survie des entrepreneurs vulnérables qui n’ont plus de moyens pour continuer, la survie des professions libérales à l’arrêt, qui ne s’en remettront peut être pas, ceux qui perdent leurs emplois … chacun identifie ses exemples avec précision.

    Car si nous nous concentrons sur le négatif, nous ne remplissons que notre réservoir de peine (tristesse, dégout, colère, désespérance…).
    L’article de Cerveau et psycho ( lien ci-dessous) nous parle de l’importance de relire notre expérience vécue pour l’analyser et discerner le positif.
    Ce n’est pas facile, certes, mais c’est vital.

    Dans son article, Sébastien Bohler, rédacteur en chef de Cerveau & Psycho, Docteur en neurosciences, parle d’une molécule (neurotransmetteur) que l’on sécrète quand on fait un bilan positif d’une situation: la Dopamine. Elle provoque dans notre cerveau, un sentiment de récompense. En l’occurence, pour le confinement, ça s’illustre par le fait de sentir que notre effort est utile. Sébastien Bohler précise que « Les résultats donnent la force d’avancer« . La dopamine joue un rôle essentiel dans la circulation de l’information dans le corps et dans des mécanismes en chaine, dont les fonctions de la motricité, du coeur, du rein, et du système digestif. Bref, un petit shoot naturel de bien-être peut nous arriver, grâce à ce mécanisme, si on s’arrête une minute pour faire un bilan de ce qui a été positif dans la situation. Après la lecture de cet article, et compte tenu de la « récompense en dopamine », qui peut venir du bilan positif de la situation, je nous invite à prendre quelques minutes pour réponde à 3 questions:

    1. Où est-ce que j’ai réussi à tenir bon, pour prendre soin de la santé, et de la vie (la mienne, celle de mes proches et des autres)?
    2. Qu’est-ce que j’ai réussi à faire qui m’a fait du bien ou qui m’a aidé?
    3. Qu’est-ce que j’ai vu de bon dans cette expérience, autour de moi?

    Si vous le souhaitez, je peux vous accompagner par téléphone pour vous aider à faire ce bilan ou le débriefer. Contactez-moi par mail ou téléphone ou prenez directement rendez-vous en ligne.

    Dans tous les cas, bravo et merci à chacun pour tous les efforts que vous avez fait, pour vous et vos proches et par conséquent, pour moi et ceux qui me sont chers. Merci ????

    Lien vers l’article de cerveau et psycho:

    https://www.cerveauetpsycho.fr/sr/cerveaux-confines/8-la-dopamine-recompense-du-confinement-19233.php?fbclid=IwAR1OC0diRbZkjd3yoRJqCNuGrOk7sr3UKrhcel-VQJjauL1mIJl65PV2rCQ

    Bienvenue sur Confinement Airlines

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    Notice d’information :

    10 actions de prévention pour rester en bonne santé en confinement.

    Vous venez de visionner les consignes de sécurité de notre charmante Chef de cabine, en voici le récapitulatif :

    7 bonnes pratiques :

    • Stimuler son retour veineux (circulation du sang dans les jambes)
    • Limiter les apports en sucre
    • Capter de la lumière
    • S’oxygéner
    • Garder un rythme et des horaires
    • Ranger, désencombrer, organiser son espace, et l’entretenir
    • S’apaiser, se recentrer, prendre soin de ses émotions et de son moral

    Et toujours :
    Consulter votre médecin traitant en cas de fièvre ou de toux
    Se laver les mains
    Tousser et éternuer dans le pli de son coude

    Une conférence/ atelier, en ligne et gratuite, se déroulera la semaine prochaine à ce sujet, avec le détail des 7 bonnes pratiques de prévention citées ci-dessus (constat, risques, différentes actions de prévention possibles et ressources à consulter).

    Pour être informé des date, heure et modalités, merci de vous inscrire à la newsletter, à ce lien : https://www.marielauredemaegdt.fr

    Numéros d’urgence pour éviter la noyade psychologique :

    • Cellule d’aide psychologique nationale : 0800 130 000, 24h/24 et 7j/7, numéro vert
    • Les Centres de psychologie Cogito’Z proposent aussi une Hotline psychologique gratuite, ouverte à tous avec le numéro vert 0 805 822 810, ouverte en journée.
    • Pour les victimes de violence : 17, police, 24h/24 et 7j/7, ou numéro d’écoute national 3919, du lundi au samedi de 9h à 19h, vous pouvez vous rendre en pharmacie, pour la mise en place d’une protection police ou gendarmerie
    • Numéro d’appel enfance en danger : 119, 24h/24 et 7j/7, en priorisant les appels d’enfants
    • Le cas échéant, il est enfin possible de joindre le numéro 116 006 de France Victimes.

    Le savez-vous ?
    Les personnes sourdes ou malentendantes, ou ne pouvant pas communiquer par téléphone, peuvent envoyer un SMS au 114, en cas d’urgence médicale ou d’accident.

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    Lettre ouverte aux Uns et aux Zautres sur la capacité d’adaptation

    Lettre ouverte aux Uns et aux Zautres sur la capacité d’adaptation

    Dans notre actualité, et quelque-soit la manière dont nous communiquons, nous voyons fleurir toutes les couleurs de l’adaptation à une contrainte.

    Comparer nos réactions nous est soudainement beaucoup plus facile. En effet, nous menons tous la même expérience de vie, pour une fois, ou presque tous : le confinement.

    L’humanité se retrouve plongée dans une expérience anthropologique sans précédent : nous avons pour ordre de rester chez nous.Face à cette injonction martiale, et citoyenne, on a vu pourtant des comportements très différents de la part des Uns et des Zautres.

    Les Uns ont unanimement choisi d’obéir, le plus rapidement possible.
    Les Zautres, eux, ont pris leur temps.

    Le temps de quoi ?

    De la stupeur ? De l’incompréhension ? Du déni ? De la rébellion ? De la négligence ? Du suicide inconscient ? Le temps d’y croire ? Le temps de se sentir finalement une place parmi les autres ? Le temps de renoncer à se venger de la société qui nous avait oubliée ?

    Oh les Zautres, dans leur quasi-majorité, n’agissent pas contre les Uns. Malgré l’urgence claire à laquelle leur condition les rend étanche et donc dangereux, les Zautres réagissent Zautrement !

    La meilleure, voulez-vous la connaître ? C’est que toutes ces réactions, de l’obéissance civile aux extrêmes inverses, nous unissent, en fait, dans le déroulement d’un même processus, issu des tréfonds de la préhistoire : notre capacité d’adaptation.

    Quelque-soient les réactions primaires réflexes, qui sont les nôtres, à titre individuel, elles sont la première étape d’un processus interne à chacun, qui doit être vécu pas à pas, pour arriver à une résilience, un nouvel équilibre dynamique. Cet équilibre que recherche tout organisme humain : une homéostasie psychique et somatique, qu’on dit, dans les milieux avertis.

    A vrai dire, cette capacité d’adaptation est notre plus grand espoir et notre plus gros risque. Ca passe ou ça casse. Si ça passe, on s’adapte et on passe à autre chose. Si ça casse, on s’enlise dans le trouble, la maladie ou pire que tout, dans le choc post-traumatique psychique.

    Cela, nous l’ignorons majoritairement, faute d’enseignement et parce que nous sommes dotés de ce super pouvoir depuis la naissance, ce qui n’aide pas la prise de conscience.

    Seuls ceux qui se sont toujours senti inadaptés ont eu la grâce de le découvrir, au fil de leur vie : les bizarres, les bancales, les déficients, les dys, les haut potentiel, les porteurs de handicap, les malformés, les gens « différents » et qui en souffrent. Ils ont vécu la peine de ne pas rentrer dans leur case proposée. Ils ont éprouvé la douleur d’être rejeté, tout ou partie, de ne pas coller avec le décor, et de ne pas être naturellement inclus dans le projet collectif.

    Est-ce la planète qui en avait assez ou une force universelle qui brulait de rétablir la justice ? L’expérience du Covid-19 est impartiale, maintenant, tous, autant qu’on est sur la planète, on doit s’adapter ! Et on est tous reliés, qu’on le veuille ou non. C’est clair ?

    Ok, admettons se disent les Uns et les Zautres! Mais savons-nous ce qu’est la capacité d’adaptation ? Comment utiliser ce talent naturel qui a fait de l’homme l’espèce animale la plus adaptée ? Suadaptée, même, puisque nous arrivons à adapter notre environnement à nous, là où « les autres » du règne animal, s’en accommodent.

    Ma foi, je crains que cette matière n’ait point encore été proposée dans le programme pédagogique de la nation. Dommage ! Parce que si nous ne penchons pas d’urgence sur cette connaissance de notre façon de fonctionner, nous nous exposons à des risques pour notre santé mentale et à des pertes lourdes à titre individuel et collectif, en matière, socio-économique, sanitaire, psycho-affective…

    Chérissons ce trésor en nous qu’est la capacité d’adaptation et apprenons à la découvrir. Remettons de la connaissance dans notre expérience collective. Et qu’on ne me dise pas que c’est nouveau ou qu’on ne trouve rien sur le sujet. Platon, il y a 2500 ans disait déjà « Connais-toi, toi même. »

    Ben oui, mais je sais, Platon est un vieux crouton et les vieux, on ne les écoute plus. Quelle prétention juvénile de penser que le passé ne peut pas nous éclairer pour l’avenir !

    Nous pouvons utiliser les savoirs impérissables pour capitaliser en sagesse, comme on capitalise en bourse. Faisons du travail sur notre capacité d’adaptation individuelle une mode et puis on y prendra peut-être goût, pour en faire un basique. Si seulement nous pouvions tous en faire une priorité, sans attendre. La capacité de Réaction, vitale, à l’heure actuelle, appelle sa grande sœur, l’Adaptation, qui, elle, regarde déjà l’après.

    S’il ne fait pas appel qu’il faut rester confinés aujourd’hui, et qu’il faut suivre les directives des dirigeants du présent, il nous faut simultanément nous préparer, à titre individuel, à vivre notre avenir. Car arrivera le jour de nous adapter au déconfinement les Uns et les Zautres.

    Dans notre actualité, et quelque-soit la manière dont nous communiquons, nous voyons fleurir toutes les couleurs de l’adaptation à une contrainte.

    Comparer nos réactions nous est soudainement beaucoup plus facile. En effet, nous menons tous la même expérience de vie, pour une fois, ou presque tous : le confinement.

    L’humanité se retrouve plongée dans une expérience anthropologique sans précédent : nous avons pour ordre de rester chez nous.

    Face à cette injonction martiale, et citoyenne, on a vu pourtant des comportements très différents de la part des Uns et des Zautres.

    Les Uns ont unanimement choisi d’obéir, le plus rapidement possible.

    Les Zautres, eux, ont pris leur temps.

    A l’aube du jour où la lumière l’emporte sur l’ombre

    A l’aube du jour où la lumière l’emporte sur l’ombre

    Mon premier cours de santé mentale m’a enseigné que nous sommes tous ombres et lumière. La bonne santé mentale étant le fruit de nos jours, où la lumière l’emporte sur l’ombre. Cette nuit, c’était l’équinoxe. Depuis l’aube, la lumière du soleil m’est offerte en abondance. Jusqu’à la prochaine étape du cycle, le jour sera plus long que la nuit ! Et je me sens comme un bateau à l’aube, sur un lac silencieux, partant à la pêche. Bien que tout soit calme, je ressens une inquiétude. Celle de devoir avancer en eaux profondes, pour trouver la nourriture dont j’ai besoin.
    Du lac, je ne connais pas la profondeur, j’en perçoit seulement le sombre. Inquiétante vulnérabilité, petitesse insécurisante, loin de la terre ferme. Cette Terre, mon élément.
    Et pourtant, en moi, cette certitude, cette foi, cette espérance, qu’entre ciel et eau, aussi vulnérable que je sois, la lumière l’emporte, et je l’emporte en moi.
    En ce nouveau jour, je choisis d’avancer. Et de cette Lumière, nourrir mes pensées. Ma barque est bien humble, au combien étroite. Mais mon coeur est grand et je sais qu’au fond, une Lumière brille tout le temps.
    Podcast: Se soigner les pieds, facile ou pas?

    Podcast: Se soigner les pieds, facile ou pas?

    C’est à cette question que nous avons cherché à réfléchir dans ce nouveau podcast de l’émission « Familles, je vous aime », de RCF Anjou. Et nous avons même fait quelques pas de plus autour du sujet. Cette fois, nous entendons un témoignage, celui de Marylène Pilleron, pour qui la maladie « qui casse les pieds », n’empêche pas de se tenir debout… Un message fortifiant et plein d’espoir pour ceux qui ont besoin de faice face à leur vulnérabilité en matière de santé. A faire écouter aux personnes âgées de votre entourage, sans hésiter.

    Du tonus en barre ! Merci à Cécile de Vitton et David Mainfroid pour cette nouvelle émission à laquelle j’ai eu l’honneur de contribuer.

    Retrouvez toutes les émissions « Familles, je vous aime » en podcast: inspirations, informations, partages et réflexions locales et globales en 26 minutes.